Les 13 et 14 novembre 2017 à Praïa sur l’île de Santiago au Cap Vert, le 16 novembre 2017 à Mindelo île de San Vicente au Cap Vert et le 18 novembre 2017 à Porto Novo île de San Antao toujours dans l’archipel du Cap Vert ont eu lieu les formations pour les Caritas diocésaines de Santiago et de Mindelo.
Les 21 novembre à Bissau et le 22 novembre à Bafata en Guinée Bissau, les Caritas diocésaines de Bissau et Bafata ont été formées aux procédures de présentation des projets au Comité pour les interventions caritatives dans le tiers monde de la CEI.
Sur recommandation des évêques après le constat que depuis le « processus de restructuration » de la Fondation Jean Paul II pour le Sahel, certains diocèses dont ceux évoqués plus haut n’envoient pas de projet au Secrétariat, il a été décidé que le Secrétariat général aille donner l’information nécessaire à ces diocèses pour qu’ils puissent envoyer des projets au Secrétariat pour qu’ils soient transmis au Comité pour les interventions caritatives dans le tiers monde.
La formation s’adressait en priorité aux cellules diocésaines de suivi des projets de la Fondation Jean Paul II pour le Sahel.
Le contenu était basé sur les documents qui accompagnent le projet à soumettre au comité de la Conférence épiscopale italienne, notamment :
– La fiche de synthèse CEI à remplir par la Caritas après avoir étudié le projet du promoteur. La Fiche est à signer et cacheter
– La fiche de budget CEI à remplir également par la Caritas et à signer par elle
– Le projet
– Les différentes recommandations :
o De l’évêque du lieu d’exécution du projet
o De la cellule diocésaine de suivi
o De la Conférence épiscopale (document demandé par le secrétariat)
o De la supérieure majeure quand c’est un projet des congrégations religieuses
– Les pièces justificatives du projet :
o Factures pro formas
o Devis
o Plans de constructions
o Récépissés- reconnaissances légales des associations, groupements, GIE etc. listes des membres du bureau
La formation sur la base des documents du Comité pour les interventions caritatives pour le tiers monde téléchargeables sur son site à expliquer les dépenses acceptées et celles non reconnues, les domaines d’intervention qui recouvrent ceux de la Fondation Jean Paul II. Un rappel sur l’histoire des relations entre l’Église et l’État en Italie a permis de faire comprendre pourquoi les projets de liturgie et de constructions d’église ou d’entretien du clergé ne sont pas pris en compte. Le volet redevabilité a été abordé pour montrer que les fonds provenant de l’Église italienne sont des fonds qui sont gérés comme des fonds de l’Etat avec transparence et production des rapports d’exécution : narratif et financier selon les modèles demandés.
Les participants ont pu aller sur le site web et télécharger les documents en portugais. On leur a demandé de continuer à traduire les documents et projets en français pour que le Secrétariat puisse analyser les projets.
Certains participants ont émis des inquiétudes sur la vie de la Fondation si les projets sont sélectionnés à Rome. Que va devenir la Fondation Jean Paul II pour le Sahel alors se sont-ils écriés.
La formation a permis de mettre à niveau beaucoup d’agents des Caritas qui étaient nouveaux et qui ne connaissaient pas la Fondation Jean Paul II pour le Sahel.